La concentration et l’internationalisation de la production

 Il est possible d’accroître ses parts de marché par une croissance interne, mais dans d’autres cas, la concentration résulte d’un regroupement d’entreprises : fusion, absorption, apport partiel d’actifs, prise de contrôle (voir les différents seuils). Les causes sont : recherche de la taille critique, importance des frais de R&D et de l’investissement, stratégie de diversification, recherche de complémentarité (effet de synergie), maîtrise des approvisionnements, pénétration d’un nouveau marché, élimination des concurrents. La concentration est horizontale (stratégie de recentrage sur le métier de base), verticale (intégration), conglomérale (stratégie de diversification).
 l’internationalisation de la production s’intensifie : placement stratégique, réduction des coûts (transport et main-d’oeuvre) , réduction des risques (diversification), pénétration de nouveaux marchés (nouveaux débouchés). rachat, implantation, jv (obligatoire dans certains pays).

Les facteurs de production

-capital technique : Ambivalence du terme capital. Les investissements sont  de remplacement, de capacité, de substitution du capital au travail, et immatériels (R&D, logiciels, marketing, formation). Le SESSI (du ministère de l’industrie) explique que les innovations sont désormais plus de commercialisation, d’organisation et commerciales que de produit.
- travail  : Effectué par la population active (occupés, militaires du contingents, chômeurs). Problèmes quantitatifs (automatisation) et qualitatifs (formation), donc chômage. Pa = 25,5 millions, en augmentation car croissance et vieillissement de la population, travail des femmes et immigration. Aujourd’hui la croissance de la pa pose le problème de l’augmentation du chômage et à lt sa baisse celui du financement des retraites. L'émigration peut déboucher sur un déséquilibre démographique grave (Irlande 19ème s.). Le coût du travail représente moins de 20% du coût global. Mais les coûts salariaux des bas salaires ont entraîné une véritable obsession de l’automatisation.
Théorie du capital humain (BECKER) : individuellement, chaque travailleur a intérêt à valoriser son potentiel au regard du marché du travail. Le facteur travail se distingue très nettement du facteur capital.
- les ressources naturelles :  On s’en est rendu compte en 1973. Club de rome (72) : rapport "Halte à la croissance". La théorie économique néo-classique ne tient pas compte des externalités, c'est une de ses graves lacunes.